Michel Handschumacher Photographie

© Michel Handschumacher

"Empreinte", une oeuvre éphémère qui propose un dialogue entre Danse et Architecture - 2017

"Empreinte" s'est déroulée dans le cadre des Journées de l'Architecture 2017.

Danseurs : élèves du cours de danse contemporaine et Qi Gong du CIRA

Chorégraphie : Eric Lutz

Scénographie : Carole Nieder.

Coordonnateur du projet : Thibaud Surini

Performances du 14 octobre 2017 au Centre Chorégraphique de Strasbourg et du 26 octobre 2017 à l'INSA..

"...Ce projet invite à explorer un processus créatif basé sur l'expérimentation et la recherche. Ici, nous questionnons les rapports ou influences réciproques qui peuvent exister entre l'espace et le corps à travers la notion de l'empreinte. Tout d'abord il y a l'Espace. Ce peut être une chambre, un bâtiment, une place, une ville, un paysage, la Terre. L'espace est omniprésent, il nous enveloppe à tout moment. Les espaces nous oppressent ou nous libèrent et nous accompagnent où que l'on aille. Ici, l'espace est symbolisé par un cube immaculé, vierge. Il semble encore inhabité.

Ensuite il y a le corps. Les corps, vos corps, le mien. L'homme d'hier, d'aujourd'hui et de demain qui vit l'espace, l'habite, le construit puis le détruit et recommence. Les danseurs, ici, c'est nous, ils nous représentent tous. Ils sont l'ensemble de l'humanité.

Et pour finir il y a l'Empreinte. Celle que nous produisons et qui nous imprègne chaque jour. L'empreinte, c'est ce qui se trouve exactement entre le corps et l'espace. C'est l'impact que nous avons en tant qu'individu sur notre environnement. C'est la trace visible ou non que nous laissons de notre passage, comme témoignage ou mémoire d'un moment passé. Mais l'empreinte c'est aussi l'impact que l'environnement, façonné par l'homme, peut avoir sur nous et comment les lieux que nous traversons marquent nos corps et nos esprits.

A notre image, les corps des danseurs prennent possession de l'espace et forment une empreinte familière qui est quelque part l'empreinte de nous-même sur nous-même..."

Texte de Carole Nieder